Archives de l’auteur : admin

MATHEMATIQUES-SCIENCES

EG2 / UG2 – MATHEMATIQUES-SCIENCES

Sous forme d’un examen écrit et affectée d’un coefficient de 2, l’épreuve de mathématiques-sciences porte sur l’ensemble des objectifs, domaines de connaissance et compétences mentionnés dans les programmes de mathématiques, de physique et de chimie du CAP.
Son objectif consiste à apprécier les savoirs et les capacités des candidats, tout en les confrontant à des situations liées à leur métier ou à la vie quotidienne. La logique et la cohérence développées pour résoudre les questions posées et justifier des résultats se voient également retenues, tout comme l’effort fourni pour présenter, oralement ou par écrit, les solutions.
Le mode d’évaluation varie en fonction du lieu de scolarité de l’élève : si ce dernier se trouve en lycée professionnel ou en centre de formation des apprentis, il devra satisfaire à un contrôle en cours d’études, tandis que dans les autres cas, il devra subir une épreuve ponctuelle.

1. Évaluation en cours d’études

Elle se situe dans la seconde moitié de la formation et se présente sous la forme de deux sessions, aux objectifs différents.

a) Première session

Notée sur 10, elle consiste en la rédaction, individuelle ou en groupe, et l’exposition orale d’une activité étroitement liée à l’enseignement de mathématiques et de sciences. Ce compte-rendu reste toutefois de longueur modeste, avec une recommandation de 3 à 4 pages, et son sujet peut s’appuyer sur les travaux ou les situations rencontrées au cours de la formation professionnelle.
Au cours de l’exposé, d’une durée maximale de 10 minutes, le candidat se voit adressé des questions sur les connaissances et compétences étroitement liées au sujet.
La note proposée porte essentiellement sur la prestation orale.

b) Deuxième session

Notée sur 20, elle comporte deux parties, l’une réservée aux mathématiques, l’autre aux sciences.
Ouvrant droit à 10 points, l’examen de mathématiques dure 1 heure et se trouve en général découpé en 2 ou 3 thématiques, proposant chacune un ou plusieurs exercices de difficulté croissante. Il couvre l’ensemble du programme de la formation.
Dotée de 10 points également, l’épreuve de physique et de chimie demande la réalisation de différents travaux pratiques et la présentation orale des résultats de ces derniers. Elle s’étale sur 1 heure et sa méthode d’évaluation se voit conçue comme un sondage des compétences réclamées, avec un barème de 7 points pour les expériences et de 3 points pour l’expression en public.

2. Évaluation lors d’épreuve ponctuelle

L’épreuve terminale comporte alors deux parties d’égale importance : l’une consacrée aux mathématiques, l’autre aux sciences. Chaque partie offre 10 points et présente une durée d’une heure.
Comme dans le cadre du contrôle en cours de formation, l’évaluation liée aux mathématiques se compose de plusieurs exercices de difficulté progressive, qui portent sur une large part du programme et sont souvent en lien avec la vie quotidienne.
Celle de physique et de chimie suit une organisation différente, en se basant sur deux sessions distinctes. La première demande, à partir de la description d’une expérience, au candidat de montrer ses connaissances sur la thématique abordée et d’exploiter les résultats présentés.
La seconde propose un problème complexe nécessitant la mise en œuvre de lois, règles ou grandeurs entre elles. Elle a pour but de vérifier le vocabulaire, la maîtrise des unités et les savoirs du candidat.

FRANCAIS ET HISTOIRE-GEOGRAPHIE

EG1 / UG1 – FRANCAIS ET HISTOIRE-GEOGRAPHIE

Sous forme d’examens écrits et oraux et présentant un coefficient de 3, l’épreuve de français et d’histoire-géographie a pour but d’apprécier les qualités de lecture, d’analyse, d’organisation, d’argumentation et d’expression du candidat. Elle s’appuie le plus souvent sur des documents externes, tels des textes ou des iconographies.

Le mode d’évaluation varie en fonction du lieu de scolarité de l’élève. Si ce dernier se trouve dans un lycée professionnel ou dans un centre de formation des apprentis, il subira un contrôle en cours d’études. Dans tous les autres cas, il se rendra à une épreuve ponctuelle.

1. Évaluation en cours d’études

Dotée de 20 points, elle s’organise sous la forme de deux sessions distinctes, situées dans la seconde moitié de la formation, même s’il est envisageable pour des raisons de praticité d’en programmer une à la fin de la première année du CAP.

a) Première session

Elle se présente en deux parties, l’une consacrée au français, l’autre à l’histoire-géographie.
L’épreuve de français, constituée de 3 séances de 40 minutes chacune et étalée sur 15 jours environ, demande d’abord au candidat de rédiger, à partir d’un texte fictionnel, un écrit qui peut en changer la forme, en représenter une suite ou en modifier le point de vue. Ensuite, à partir de nouvelles consignes, comme un didacticiel ou une grille de correction, il est demandé de modifier son travail initial à l’élève. Enfin, ce dernier finalise son projet, notamment à l’aide d’un traitement de texte informatique.

En histoire-géographie, le candidat présente un dossier par oral, comprenant de 3 à 4 documents variés. L’épreuve a pour objectif la réalisation d’une brève analyse à partir des problématiques soulevées par la documentation, qui porte sur l’un des thèmes majeurs du programme de l’année en histoire ou en géographie (en alternance). L’exposé dure environ 5 minutes et se voit suivi de questions sur les connaissances associées.

b) Deuxième session

Elle se compose également de deux parties.
La première, consacrée au français, dure 1 heure et 30 minutes. Elle demande au candidat de répondre par écrit à des questions de vocabulaire et de compréhension sur un texte fictionnel, puis d’effectuer une rédaction de quinze à vingt lignes encadrée dans la forme.
Pour l’histoire-géographie, la même épreuve qu’en première session se voit reprise, avec une alternance des matières.

2. Évaluation lors d’épreuve ponctuelle

L’examen terminal se déroule sur 2 heures et 15 minutes, sous la forme de deux parties distinctes et notée chacune sur 10 points.

En français, l’élève répond, par écrit, à plusieurs questions sur un texte de fiction, portant sur le vocabulaire et la compréhension. Il se voit ensuite demandé d’écrire une courte production de quinze à vingt lignes en lien avec son expérience professionnelle : il pourra par exemple s’agir d’une description, d’une opinion ou d’un dialogue.

Pour l’épreuve d’histoire-géographie, le candidat amène 2 dossiers de 3 pages maximum constitués de quelques documents liés aux grandes thématiques du programme, l’un à dominante historique, l’autre géographique. L’examinateur choisit l’une de ces présentations, que l’élève expose oralement pendant 5 minutes, avant de se voir interrogé sur les problématiques associées pendant environ 10 minutes.

SCIENCES ET ARTS APPLIQUES A LA PROFESSION

EP3 – SCIENCES ET ARTS APPLIQUES A LA PROFESSION

L’épreuve de sciences et arts appliqués à la profession se déroule sur 3 heures, sous la forme d’un examen écrit, et présente un coefficient de 4.

Elle a pour objectif de vérifier les connaissances technologiques, réglementaires et artistiques du candidat, en le plaçant dans des situations professionnelles proches de celles ouvertes par le CAP.

Elle s’organisera par exemple autour de la description de problématiques du métier ou de supports documentaires, dont le nombre se voit limité à 6 et qui peuvent reposer sur des photos, des fiches ou des articles.

L’examen s’articule autour de plusieurs parties, couvrant l’ensemble du programme de la formation et composées de plusieurs questions, liées ou indépendantes. Les correcteurs sont particulièrement attentifs à l’exactitude du vocabulaire employé, à la capacité de l’élève à utiliser et exploiter à bon escient les documents fournis, à la qualité et à la quantité des connaissances exposées et à l’adéquation entre les savoirs et les situations professionnelles soumises. La présentation des résultats et le niveau d’expression écrite jouent également, tout comme la maîtrise élémentaire du graphisme.

La notation s’élève à 80 points, décomposée comme suit entre les matières : 20 points pour la biologie, 20 points pour la cosmétologie, 15 points pour la technologie des appareils et des instruments, 15 points pour les arts appliqués à la profession et 10 points pour les techniques esthétiques.

Le mode d’évaluation repose sur la situation scolaire du candidat : s’il suit les enseignements dans un lycée professionnel ou dans un centre de formation des apprentis, il subira un examen en cours d’études. Dans les autres cas, il devra se rendre à une épreuve ponctuelle.

1. Évaluation en cours d’études

Les élèves se voient évalués lors de 3 sessions, organisées sur l’année de leur présentation à l’examen final. Les différents supports utilisés dans les épreuves se voient réalisés par les formateurs responsables des cours.

a) Première session : biologie

Notée sur 20 points, cette session présentera une durée indicative d’1 heure.

b) Deuxième session : cosmétologie, techniques esthétiques, technologies des appareils et des instruments

Organisée sur une durée d’1 heure et 30 minutes maximum, cette session permet d’attribuer 45 points.

c) Troisième session : arts appliqués

D’une durée indicative maximale de 1 heure, cette dernière partie de l’examen rapporte 15 points.

2. Évaluation au cours d’épreuve ponctuelle

Au sein d’une seule épreuve, le candidat doit traiter chacune des matières, présentée de manière séparée les unes des autres. Charge à l’élève de gérer son temps pour réussir à traiter tous les thèmes.

L’épreuve de mathématiques et Sciences

L’épreuve EG2 / UG2 de Mathématiques et Sciences

Cette épreuve est écrite et doit durer deux heures. Elle représente un coefficient 2 à l’examen.

Cette épreuve va englober la totalité des objectifs, compétences et domaines de connaissances indiqués dans le cours de mathématiques et physique-chimie du CAP.

Les objectifs de cette épreuve

Les objectifs sont:

– de s’assurer des avoirs et compétences acquis par les candidats;
– d’évaluer leur capacité à les utiliser dans le cadre de leur future profession ou dans la vie de tous les jours;
– d’apprécier leur capacité à résoudre un problème, expliquer les résultats obtenus, et s’assurer de la logique de ces résultats;
– vérifier leur capacité à effectuer des comptes rendus tant par écrit qu’oralement.

Les différents modes d’évaluation

Il existe différents types d’évaluation: l’évaluation par des contrôles au cours de la formation, ainsi que l’évaluation par différents contrôles ponctuels.

1 – L’évaluation par contrôle au cours de la formation

Ce type de contrôle peut se dérouler dans deux types de situations. Dans tous les cas, ces contrôles se font dans la deuxième partie de la formation. Une proposition de note est faite par le correcteur, puis la note définitive est ensuite établie par le jury.

– Premier type de situation d’évaluation (noté sur 10 points)

Il s’agit de réaliser un écrit, soit individuellement soit par groupe limité à trois candidats maximum. Cet écrit doit ensuite être présenté oralement, de manière individuelle, si cela est possible devant le groupe classe. Il s’agit d’un compte-rendu d’activités composé de la mise en situation des compétences acquises en mathématiques, mais aussi en physique ou chimie, et en lien direct avec la spécialité du CAP choisi. Cet écrit doit rester simple (pas plus de trois ou quatre pages), et se référer aux travaux faits pendant la formation professionnelle (soit chez l’employeur soit à l’école) ou sur l’expérience professionnelle qui a été acquise. Il peut également être en lien avec des situations de la vie quotidienne.
Si le thème proposé ne se trouve pas dans une unité susceptible de faire l’objet d’une évaluation, mais est tout de même présent dans la formation, tous les renseignements nécessaires doivent être au préalable fournis au candidat, afin qu’il puisse réaliser son compte-rendu dans de bonnes conditions.
L’entretien va durer dix minutes. Celui-ci comportera des questions en lien avec les connaissances et compétences acquises au cours de l’activité en question.
La note attribuée individuellement tiendra compte de la qualité de la présentation orale (capacité à communiquer, validité de l’argumentaire, pertinence du sujet proposé).

– Deuxième type d’évaluation

Ce deuxième type d’évaluation comporte deux parties. La première comporte des mathématiques, et la deuxième de la physique ainsi que de la chimie. Les deux parties ont la même importance.
La première partie qui comporte des mathématiques est notée sur 10 points et doit durer environ une heure, divisée en deux ou trois séquences dans le temps.
Chacune des séquences doit être composée de un ou de multiples exercices, comportant des questions dont la difficulté est progressive. Ces questions vont concerner la plus grande partie possible des connaissances indiquées dans le référentiel.
Quelques compétences sont susceptibles de pouvoir être évaluées à plusieurs reprises dans le temps.
Les sujets mathématiques concernés sont généralement ceux qui permettent de résoudre un problème an lien avec la physique, la technologie, la chimie, l’économie ainsi que la vie courante.
Lorsqu’une situation ne relève d’aucune de ces disciplines, aucune connaissance en lien avec ces disciplines ne peut être exigée des candidats. Toutes les informations nécessaires devront d’ailleurs leur être fournies au préalable, dans le contenu de l’énoncé.

La deuxième partie de l’évaluation

Cette évaluation dure environ une heure et porte sur la physique-chimie. Elle est divisée en deux ou trois séquences dans le temps. Chaque séquence étant basée sur une ou plusieurs pratiques expérimentales.
Cette partie est notée sur dix points (sept points pour la pratique expérimentale et trois points pour le compte rendu). Ces séquences d’évaluation sont élaborées sur la base de sondages portant sur des compétences terminales. Les notions évaluées auront été étudiées au préalable.
Chaque séquence d’évaluation va s’appuyer sur une pratique expérimentale, qui va permettre d’évaluer les connaissances et acquis expérimentaux des candidats.
Au cours de la pratique expérimentale, l’élève est évalué à partir d’une ou plusieurs expériences.
L’évaluation porte forcément sur les acquis expérimentaux des élèves, appris pendant les manipulations réalisées, ainsi que sur les résultats obtenus et leur interprétation.

Lors de cet examen, plusieurs choses sont demandées au candidat, notamment:

– de savoir mettre en œuvre un protocole expérimental;
– de manipuler sans erreur le matériel qui est mis à sa disposition;
– d’utiliser correctement les consignes et procédure de sécurité qui lui ont été indiquées;
– de démontrer qu’il maitrise le vocabulaire, les symboles, les grandeurs et unités de mesure utilisées;
– d’utiliser des relations. Ces relations lui étant indiquées;
– d’effectuer un compte rendu écrit des résultats obtenus dans les travaux pratiques réalisés.

Le candidat doit indiquer les résultats de ses observations, de ses mesures et de leurs interprétations, sur une fiche qu’il remplit pendant la manipulation. L’examinateur, lui, met en place une grille d’évaluation qui va lui permettre d’évaluer les connaissances et acquis expérimentaux des élèves lors de ces manipulations.
Lorsqu’une situation ne relève d’aucune de ces disciplines, aucune connaissance en lien avec ces disciplines ne peut être exigée des candidats. Toutes les informations nécessaires devront d’ailleurs leur être fournies au préalable, dans le contenu de l’énoncé.

2 – L’évaluation par épreuve ponctuelle

Cette épreuve comporte deux parties. Une partie en mathématiques, et l’autre en physique-chimie. Les deux parties ayant la même importance.

L’épreuve de mathématiques dure une heure et est notée sur dix points.
Le sujet choisi comporte de multiples exercices, composés de questions dont la difficulté est progressive. Ces questions devant concerner la plus grande partie possible des connaissances indiquées dans le référentiel.
Les thèmes mathématiques proposés sont principalement en lien avec les domaines de connaissances les plus nécessaires pour résoudre un problème lié à la physique, la chimie, l’économie, la technologie, ainsi que la vie quotidienne.
Lorsqu’une situation ne relève d’aucune de ces disciplines, aucune connaissance en lien avec ces disciplines ne peut être exigée des candidats. Toutes les informations nécessaires devront d’ailleurs leur être fournies au préalable, dans le contenu de l’énoncé.
L’épreuve portant sur la physique-chimie dure une heure et est notée sur dix points.
Le sujet doit concerner des champs autres que ceux de la physique et de la chimie. Il est composé de deux parties.

– La première partie de cette évaluation

Un voir deux exercices rapportent une expérience ou un protocole opératoire, et cela à partir d’un texte de dix lignes au maximum, et éventuellement d’un schéma. Concernant cette expérience, plusieurs questions permettent de guider le candidat à démontrer ses connaissances acquises au cours de la formation ou de l’expérience professionnelle, ainsi qu’à organiser les observations qui lui sont fournies, en déduire une interprétation ainsi qu’utiliser ces résultats.

– La deuxième partie de cette évaluation

Il s’agit d’un exercice qui consiste dans un contexte indiqué au préalable, à mettre en œuvre de multiples grandeurs et relations ensemble.
Les questions posées à l’élève ont pour but de s’assurer que le candidat est en mesure de:

– prouver qu’il maitrise le vocabulaire, les symboles, ainsi que les grandeurs et unités qui sont utilisées;
– de montrer l’ordre de grandeur d’une valeur en tenant compte des mesures indiquées et du contexte envisagé;
– de mettre en œuvre des lois, des définitions, ainsi que des modèles pour résoudre le problème en question.

Les capacités décrites pour ces deux parties peuvent être utilisées par le candidat au sein d’un seul et même exercice.
Lorsqu’une situation ne relève d’aucune de ces disciplines, aucune connaissance en lien avec ces disciplines ne peut être exigée des candidats. Toutes les informations nécessaires devront d’ailleurs leur être fournies au préalable, dans le contenu de l’énoncé.

Les instructions supplémentaires à connaitre pour la totalité des évaluations écrites (épreuve au cours de la formation ou épreuve ponctuelle)
Chaque sujet comporte le nombre de points qui lui est affecté.
L’importance d’un sujet, tant sa longueur que son ampleur, doit permettre à l’élève de le réaliser et donc le rédiger dans le temps imparti, et cela posément.
La réglementation en vigueur définit l’utilisation des calculettes électroniques au cours d’une épreuve.

En tête de chaque sujet, les trois alinéas qui suivent doivent toujours être rappelés:

– La qualité de la rédaction et la clarté ainsi que la logique des raisonnements vont être inclus dans l’appréciation des copies, et donc dans la note finale.
– Il est permis aux candidats d’utiliser des calculatrices électroniques pendant les épreuves, sauf si une mention indique le contraire sur le sujet de l’épreuve.
– L’utilisation du formulaire officiel concernant les mathématiques est également permise aux candidats.

Pour réussir ces épreuves, il est donc important d’assimiler toutes les connaissances et compétences proposées au cours de votre formation, tant professionnelle qu’au sein de l’établissement scolaire.

Il est déconseillé de ne travailler que quelques sujets au détriment des autres, car tous les domaines sont nécessaires pour réussir les épreuves et pouvoir exercer ensuite dans de bonnes conditions, votre futur métier d’esthéticienne. Que ce métier soit exercé en tant qu’entrepreneur ou non.

Périodes de formation en milieu professionnel (stage)

La préparation au CAP esthétique-cosmétique-parfumerie comporte une période de formation en milieu professionnel d’une durée de douze semaines ou ce qu’on appelle le stage.

Cette formation permet au candidat de découvrir de manière concrète les réalités du monde professionnel, de se confronter aux activités et contraintes de l’entreprise, de connaître la structure et l’organisation des entreprises, ainsi que les rythmes de travail.

C’est également l’occasion pour lui de mettre en œuvre lors de situations réelles les compétences et savoirs acquis de manière théorique lors de sa formation et de les développer, en compagnie de personnes déjà titulaires du diplôme qui pourront lui transmettre leur propre expérience, tout en lui donnant l’opportunité de s’insérer dans une équipe de professionnels.

Les différents stages que le candidat sera amené à effectuer participent aux évaluations de la vente et des techniques esthétiques prévues dans le cadre du contrôle en cours de formation, pendant l’année d’inscription à l’examen.

DURÉE ET RÉPARTITION DE LA FORMATION EN MILIEU PROFESSIONNEL

La durée totale des différents stages est de 12 semaines. Ces douze semaines sont réparties sur les deux années de formation, et doivent l’être de manière équilibrée. Ainsi, la première année de formation doit comporter au minimum quatre semaines de formation, et la seconde année doit en comporter au minimum six.

En outre, lors de la première année, le stage peut s’effectuer indifféremment sur une seule ou plusieurs périodes, mais lors de la seconde année, la période de formation ne pourra pas être effectuée sur plus de deux périodes.

Un stage de trois semaines minimum devra être effectué dans un secteur d’activités de vente-conseil en parfumerie ; un autre de la même durée minimum devra l’être dans un secteur d’activités de techniques de soins esthétiques, et ceci, lors de l’année de l’inscription à l’examen. Les autres périodes de formations pourront se dérouler dans tous les autres secteurs d’activités cités dans le référentiel d’activités professionnelles (instituts de beauté, à domicile, entreprises de distribution de produits cosmétiques et de produits de parfumerie, salons de coiffure, établissements de soins, de cure, de convalescence, de réadaptation…, centres de bien-être, centres d’esthétique spécialisés, etc.). Toutefois, elles doivent, lors de l’année d’inscription au CAP, permettre l’évaluation en contrôle en cous de formation (CCF) des candidats évalués sous cette forme.

Ces différentes contraintes sont destinées à garantir à la fois la diversité des stages, de l’environnement dans lequel ils sont réalisés mais aussi un certain approfondissement de ceux-ci en évitant leur trop grande multiplication, ainsi que la capacité du candidat à pouvoir en retirer tous les bénéfices en ne les réalisant pas trop tôt par rapport à l’acquisition des savoirs théoriques.

En cas de positionnement, la durée minimale de la formation en milieu professionnel est de huit semaines pour les candidats sous statut scolaire ; elle est de six semaines pour les candidats de la formation continue, incluant les candidats relevant de la voie de l’enseignement à distance.

ORGANISATION DE LA FORMATION EN MILIEU PROFESSIONNEL SELON LES DIFFÉRENTES VOIES

En ce qui concerne tout d’abord la voie scolaire, la formation est organisée en semaines ou en équivalents jours ; une période d’une durée minimum de trois semaines consécutives pourra ou non être prévue en fin de formation. La formation est réalisée sur le temps scolaire.

L’équipe pédagogique de l’établissement est chargé de la recherche des structures d’accueil, en fonction des objectifs de formation. Les équipes pédagogiques déterminent les dates et l’organisation des PFMP en concertation avec les entreprises d’accueil du secteur concerné.

Les lieux choisis ainsi que les activités confiées à l’élève pendant les différents stages devront permettre de répondre aux objectifs de formation et aux exigences de certification. A la fin de chaque PFMP, une attestation est renseignée ; elle devra être remise au service des examens à la date fixée par le recteur.

Dans le cas de la voie de l’apprentissage, la formation fait l’objet d’un contrat entre l’apprenti et son employeur, en conformité avec les dispositions du Code du travail. L’entreprise doit appartenir à un des secteurs d’activités du référentiel d’activités professionnelles.

Pour garantir la cohérence de la formation, l’équipe pédagogique du centre de formation de l’apprenti devra informer le maître d’apprentissage des objectifs de la formation ainsi que des modalités de la certification. L’équipe pédagogique réalisera des visites régulières destinées à assurer un suivi de la formation de l’apprenti en milieu professionnel, notamment pour veiller à ce que les différents aspects de la formation en milieu professionnel sont bien effectués par l’apprenti.

Dans le cas de la formation professionnelle continue, la durée de la formation en milieu professionnelle est de douze semaines, laquelle peut être réduite de moitié en cas de positionnement. L’attestation, le contrat ou les justificatifs d’expérience professionnelle devront être transmis au service des examens à la date fixée par le recteur.

Les candidats inscrits en formation professionnelle continue justifiant d’une expérience professionnelle d’au moins six mois dans le secteur d’activités du diplôme peuvent être dispensés de ces périodes de formation.

LES ACTIVITÉS EN MILIEU PROFESSIONNEL

Lors de son stage au sein de l’entreprise, l’élève-stagiaire devra participer ou exercer les activités professionnelles répertoriées dans le référentiel, sous la responsabilité de son tuteur ou responsable de stage : réalisation des soins esthétiques du visage, du décolleté, des mains et des pieds, maquillage du visage et des ongles, épilation, prestation de bronzage ; accueil des clients, conseils, vente des produits de cosmétique et de parfumerie, réalisation des prestations de services ; gestion des rendez-vous, des encaissements, du stock, suivi de la clientèle.

Il peut tout aussi bien observer, participer à ces activités ou les réaliser lui-même sous la responsabilité de son tuteur. Les activités qui lui seront confiées sont définies conjointement par le responsable de stage et les enseignants, en fonction des possibilités de l’entreprise d’accueil, des acquis antérieur de l’élève ou du stagiaire et des compétences à posséder.

Toutes ces périodes de formation font l’objet d’attestations qui précisent le lieu, la durée et la nature des activités. Signées par le responsable du stage et le chef d’établissement, elles devront être fournies au service des examens à la date fixée par le recteur.

L’organisation des PFMP fait l’objet d’une convention entre l’établissement fréquenté par l’élève ou le stagiaire et les structures d’accueil, conformément à celle définie par note de service n° 96-241 du 15 octobre 1996 (BOEN n° 38 du 24 octobre 1996). La convention est complétée par une annexe pédagogique et un livret de formation en entreprise qui précise les modalités et le contenu des diverses formations en milieu professionnel. Ce livret, complété à chaque stage, suivra l’élève ou le stagiaire tout au long de sa formation en milieu professionnel afin de permettre la complémentarité des activités et des compétences mises en œuvre au cours des différents stages effectués.

Le livret de formation est élaboré au niveau académique, sous la responsabilité de l’inspecteur de la spécialité, en association avec les professeurs et les professionnels du secteur d’activités. Lors de chaque PFMP, une concertation doit avoir lieu entre l’équipe pédagogique et le tuteur qui suivra l’élève au sein de l’entreprise, et cela, tout au long de la formation.

Cette concertation devra permettre de fixer les objectifs avant toute PFMP, lesquels seront inscrits dans le livret de formation. Puis, au cours de la période de stage, l’élève consignera dans celui-ci les activités qu’il sera amené à exercer. Ce livret permet ainsi de suivre la progression du stagiaire tout au long de sa période de formation, dans les différents domaines, d’aider les formateurs à établir ou à corriger son itinéraire par rapport aux objectifs globaux à atteindre. Les tuteurs et formateurs y rédigent également un bilan des activités, accompagné de leurs avis, en vue de l’évaluation finale des PFMP.

Ainsi, toute l’équipe pédagogique est concernée par la formation en entreprise, et assure un suivi de celle-ci par le biais de visites régulières.
L’élève ou le stagiaire, lors de ces périodes de formation, n’a pas le statut de salarié, mais détient la qualité d’élève-stagiaire.

RÔLE ET PLACE DU TUTEUR

Si toutes les personnes que le stagiaire va côtoyer au sein de l’entreprise d’accueil jouent un rôle au sein de sa formation, lui permettant de s’enrichir à leur contact, le tuteur a bien évidemment une place centrale et privilégiée. Il est désigné par le responsable de l’entreprise pour son aptitude à exercer cette fonction, qui requiert beaucoup de pédagogie de sa part.

En effet, sa mission va être d’accueillir l’élève ou le stagiaire, de suivre sa progression, de l’aider à évoluer dans le milieu professionnel et à acquérir les compétences pratiques nécessaires, de veiller à la réalisation des activités prévues dans le livret de formation. Il doit également valoriser la place du stagiaire au sein de l’entreprise et vis-à-vis de la clientèle. Il lui facilite l’accès aux diverses informations présentant un intérêt professionnel, économique ou social pour sa formation.

Il lui transmet son propre savoir, les connaissances spécifiques, techniques et pratiques qu’il devra posséder dans sa future vie professionnelle, tout en favorisant sa capacité à être autonome et à faire preuve de curiosité. Il est en outre le correspondant de l’équipe pédagogique et participe à l’évaluation du stage.

Présentation de l’examen EP2

L’épreuve de vente de produits et de prestations de services est une épreuve orale. Dotée d’un coefficient 3, elle dure au maximum 30 minutes.

L’objectif de cette épreuve est de permettre au jury de vérifier si le candidat dispose d’un niveau de compétences professionnelles approprié et d’évaluer ses attitudes professionnelles lorsqu’il est placé en situation de conseils et de vente.

CONTENU DU PROGRAMME ET PRÉSENTATION DE L’ ÉPREUVE  EP2 – vente de produits et de prestations de services

Neufs compétences professionnelles sont évaluées lors de cette épreuve :

  1. la recherche de l’information
  2. l’interprétation de l’information
  3. la gestion des rendez-vous
  4. la gestion des encaissements
  5. la capacité à mettre en valeur les produits ainsi que les prestations de services
  6. le suivi de la clientèle : la vente des produits ainsi que des prestations de services
  7. la capacité à accueillir, à recevoir et à transmette un message
  8. l’aptitude à s’intégrer au sein d’une équipe de travail.
  9. A côté de ces compétences professionnelles, sont également évalués les savoirs associés à la vente et au milieu professionnel. 

Lors de cette épreuve orale du CAP esthétique, les évaluateurs vont apprécier quatre points différents :

  1. le niveau de maîtrise des compétences professionnelles qui ont été rappelées précédemment
  2. la capacité du candidat à exploiter de manière pertinente les informations produites
  3. la maîtrise du vocabulaire professionnel et commercial
  4. la qualité de la communication verbale et non verbale (expression corporelle, gestuelle…).

Deux supports vont permettre cette évaluation : le dossier professionnel et la mise en situation.

Le candidat doit élaborer un dossier professionnel relatif aux activités de vente et de mise en valeur de produits ainsi que des prestations de services réalisées en entreprise, qu’il s’agisse des activités professionnelles ou des périodes de formation passées en milieu professionnel.

Ce dossier professionnel est constitué tout d’abord d’une partie commerciale liée à une des structures du secteur d’activités de conseils et de vente ; doit être décrite, en deux pages maximum, le positionnement de l’entreprise dans le secteur d’activité (assortiment, clientèle, techniques de marchandisage). La seconde partie de ce dossier professionnel consiste en deux pages maximum consacrées à la connaissance des produits et des prestations des services, divisées en deux sous-parties : une fiche présentant un produit et une autre présentant une prestation de services.

Dans un second temps, le candidat est placé dans une situation de vente d’un produit ou d’une prestation de services relatifs aux activités qui sont décrites dans le référentiel des activités professionnelles. Il peut s’agir tant de techniques esthétiques (soins esthétiques du visage ou du décolleté, épilation, prestation de bronzage UV, maquillage du visage ou du décolleté, soins esthétiques et maquillages de mains et des pieds), que de l’accueil, du conseil ou de la vente (accueillir, prendre en charge ou prendre congé des clients, conseiller et vendre des produits ou prestations, mettre en valeur des produits ou prestations) ou encore de l’organisation et la gestion (gestion des rendez-vous, gestion des stocks, gestion du poste de travail, gestion des encaissements).

PREMIER TYPE D’ ÉVALUATION : L’ ÉVALUATION PONCTUELLE ORALE

Différents modes d’évaluation sont possibles. Cette épreuve peut consister en une évaluation ponctuelle orale, d’une durée maximale d’une demi-heure. L’évaluation des acquis du candidat se fait sur le fondement d’une épreuve terminale, ponctuelle et orale, qui s’appuiera sur le dossier professionnel que le candidat aura préparé en amont, sur la mise en situation de vente d’un produit ou d’une prestation de service sous forme d’une saynète, ainsi que sur les savoirs associés liés à la vente et à la connaissance du milieu professionnel. 

La prestation de vente ne dure pas plus de dix minutes. Au cours de ce sketch, un des membres de la commission d’interrogation tient le rôle du client, dont l’attitude est laissée au libre gré de l’imagination de celui-ci. La situation de vente, qui n’a pas connue du candidat, est choisie parmi une banque de sujets déterminée à l’avance. Lors cette mise en situation, la commission d’interrogation n’a le droit de formuler qu’une seule objection. Le candidat doit se placer en situation réelle et agir comme s’il était en magasin : il devra développer les différentes phases de la vente, et proposer ensuite une vente additionnelle.

Ce sketch est suivi d’un entretien, dont la durée n’excède pas vingt minutes. Il porte sur la présentation de la structure et les deux fiches susmentionnées qui composent le dossier professionnel réalisé par le candidat. Au cours de cet entretien, il est en outre fait appel à tous les savoirs associés relatifs à la vente et à la connaissance du milieu professionnel. Les questions sont préparées par les membres de la commission d’interrogation, qui étudient préalablement le dossier professionnel remis par le candidat pour déterminer quels points aborder. Ce sont eux également qui choisissent les questions portant sur les savoirs que le candidat doit posséder quant à la vente et au milieu professionnel.

Cette commission d’interrogation est composée d’au moins deux personnes : un enseignant de vente ou d’esthétique ainsi qu’un professionnel du secteur d’activité de l’esthétique et de la parfumerie. Elle évalue la mise en situation professionnel et l’entretien.

Le dossier professionnel doit être remis au service chargé de l’organisation de l’examen, accompagné de tous les justificatifs de la formation en entreprise ou des activités professionnelles. La date de remise de ces documents est fixée par le recteur. En l’absence de remise de ces différents documents, ou si ceux-ci sont incomplets, ou en cas de retard par rapport à la date fixée, l’évaluation ne peut se tenir. Le candidat sera alors informé par le jury que la note de zéro lui a été attribuée à cette épreuve.

SECOND TYPE D’ ÉVALUATION : CONTRÔLE EN COURS DE FORMATION (CCF)

Le second mode d’évaluation est le contrôle en cours de formation. Les acquis des candidats peuvent être évalués sur la base d’un contrôle qui a lieu dans le courant de la formation, lors de deux situations d’évaluation qui sont réalisées pendant l’année d’inscription à l’examen. La première de ces situations se déroule dans le cadre du milieu professionnel ; la seconde se tient au centre de formation.

L’évaluation en milieu professionnel permet d’évaluer en situation réelle les prestations de vente tout au long des douze semaines qui constituent la période de formation en milieu professionnel ou lors des activités professionnelles liées au secteur d’activités de conseils et de vente. C’est alors le tuteur ou le maître d’apprentissage qui va évaluer le candidat au cours des activités de vente qu’il réalise au sein de l’entreprise.

Pour cela, il se fonde sur un support académique qui lui est remis par l’établissement de formation, et qui lui permettra d’évaluer les compétences terminales suivantes : gestion des rendez-vous ; gestion des encaissements, mise en valeur des produits et/ou des prestations de services ; participation au suivie de la clientèle ; vente des produits et/ou des prestations de service ; accueil, réception et transmission des messages ; intégration au sein d’une équipe de travail.

Cette évaluation se fait sur 30 points, dont 5 sont consacrés spécifiquement à l’évaluation des attitudes professionnelles (présentation, expression orale, registre de langage, ponctualité, assiduité, conscience professionnelle, intégration dans l’équipe, prise d’initiatives, efficacité, respect et attention portés aux clients…).

La note de cette évaluation en milieu professionnel est établie d’un commun accord par le tuteur ou le maître d’apprentissage et un membre de l’équipe pédagogique.

Cette évaluation peut également avoir lieu au sein même du centre de formation, dans le cadre des activités habituelles de la formation professionnelle. Elle s’appuiera alors sur le dossier professionnel complété par l’attestation de formation en milieu professionnel. Cette évaluation se fait sur la base d’un entretien avec le candidat, d’une durée maximale de vingt minutes. Cet entretien porte sur le dossier professionnel réalisé par le candidat, qui se compose des mêmes éléments que ceux décrits précédemment (présentation de la structure d’accueil et deux fiches portant respectivement sur la description d’un produit et sur celle d’une prestation de services), ainsi que sur les savoirs associés liés à la vente et à la connaissance du milieu professionnel.

Les questions posées au candidat sont préparées par les membres de la commission d’interrogation, au vu du dossier professionnel qui leur a été remis et sur la base du programme des savoirs professionnels que le candidat doit posséder.

Le candidat est évalué par l’enseignant chargé de la vente ou de l’esthétique ainsi que par un professionnel du secteur d’activités esthétique-parfumerie, qui prennent appui sur un support académique préparé par le centre de formation. Ces deux évaluateurs proposent conjointement la note à attribuer au candidat.

La note de zéro est attribuée au candidat si celui-ci ne remet pas à la date déterminée par le chef d’établissement le dossier professionnel accompagné des attestations de formation en entreprise ou d’expérience professionnelle.

Une situation d’évaluation spécifique est mise en place pour les candidats de la formation continue possédant une activité professionnelle, qui permettra de vérifier la possession des acquis correspondant à la formation en milieu professionnel. Les deux épreuves d’évaluation se tiennent au sein du centre de formation. La première situation est notée sur 30 points pour l’ensemble des compétences qui doivent être acquises. La seconde situation est identique à celle décrite précédemment.

Programme de cours d’arts appliqués

La septième et dernière partie des savoirs associés impliqués dans l’obtention du CAP Esthétique Cosmétique Parfumerie concerne la maîtrise des arts appliqués à la profession.

L’esthéticien(ne) ou conseiller(ère) beauté doit absolument détenir une certaine culture artistique globale, maîtriser les principaux moyens d’expression et de communication pour son usage et être capable d’appliquer la notion d’esthétique dans toute son activité notamment en matière de design dans son établissement et toute sa communication. Enfin, l’esthéticien(ne) ou conseiller(ère) beauté doit être capable de mener à bien un projet d’un point de vue économique et marketing pour assurer la rentabilité de son entreprise.

La culture artistique

La maîtrise d’un art (et celui de l’esthétique peut être considéré comme en étant un) implique un savoir global sur tout ce qui entoure celui-ci. Dans le souci d’élargir sa bonne culture générale et d’avoir une culture approfondie de son activité en particulier, l’apprenant prendra connaissance de l’historique de son métier à travers le monde et les époques. Il sera initié à l’histoire et l’évolution du maquillage et des cosmétiques du Moyen-âge à nos jours (en Égypte, en Grèce, à Rome). Chaque style y sera évoqué en matière de vêtement, d’accessoires, de coiffure, ce qui lui permettra, à terme, d’être capable d’identifier et de situer immédiatement un élément esthétique dans une époque.
Ensuite, à travers des représentations emblématiques comme des peintures, des photographies ou des sculptures, il apprendra à reconnaître les différents goûts esthétiques. Il approfondira aussi ses connaissances en matière de style et de sociologie, et sera capable, via un vocabulaire adapté, d’énoncer et de qualifier un socio-style.
Il prendra ensuite connaissance des notions de marchandisage, des différents espaces de vente existants et possibles (en fonction de la gamme de produits à distribuer) et de la mise en valeur d’un produit pour son secteur d’activité, qu’il ait l’intention d’exercer en institut (entreprise de distribution, salon de coiffure, établissement de soin…) ou à domicile. Le but est celui d’être capable d’identifier les différentes formes de distribution qui sont possibles pour ses produits et services.
Un apprenant en matière d’esthétique doit également avoir de bonnes réactions vis-à-vis des manifestations publiques contemporaines du design. Une sensibilisation à ces manifestions leur sera inculquée afin d’être capable de repérer et de qualifier les tendances actuelles tout en entretenant une bonne culture esthétique.

La maîtrise des principaux moyens d’expression et de communication

Dans cette section, la maîtrise de la représentation graphique est mise en avant. L’habileté dans l’utilisation des moyens de communication est à privilégier notamment pour une activité œuvrant dans l’esthétique. La création et la maîtrise d’une image véhiculée seront analysées sous toutes leurs formes.
Ainsi, il sera enseigné à l’apprenant la maîtrise des bases dans la représentation graphique. Il lui sera inculqué les moyens d’expression et de communication tels que la représentation par le dessin, les maquettes (pour des volumes) ainsi que d’utilisation des outils multimédia (c’est-à-dire l’utilisation des logiciels propres à l’image mais aussi le traitement de texte…). Le but est la maîtrise des bases de la représentation graphique afin de pouvoir effectuer une représentation pertinente d’un objet à l’aide d’outils appropriés.
Toutes ces notions sauront, en parallèle, être qualifiées de manière pertinente par l’apprentissage d’une terminologie appropriée et la parfaite maîtrise du vocabulaire plastique (champs lexicaux complets des lignes, des formes, de la couleur, de la lumière).
La conscience de la composition d’une représentation ainsi que de ses constituants sera approfondie à travers l’apprentissage des bases de la théorie en matière de couleur, de l’effet de lumière sur les volumes (notamment sur le visage), l’apprentissage de techniques adaptées pour traduire les matières sur les représentations et l’organisation spatiale des éléments plastiques dans une composition pour l’obtention d’un résultat équilibré.

Esthétique – cosmétique et design

Dans le but de connaître l’environnement du secteur d’activité qu’il va intégrer, l’apprenant aura un enseignement spécifique sur les différentes formes d’espaces professionnels commerciaux, fonctionnels, d’accueil et promotionnels existants. Il sera à même d’identifier les caractéristiques de chacune d’elles tout en étant à même de reconnaître leurs fonctions.
Il sera aussi initié à la maîtrise des différents supports de communication en fonction de la cible à atteindre et de l’image à véhiculer. Il aura un enseignement sur leurs différents objectifs, leurs composants, leur cible. L’apprenant s’instruira sur la conception de tels supports à l’aide d’outils appropriés et saura avoir conscience de la notion d’identité visuelle. Il lui sera enseigné les différences entre tous les supports disponibles pour promouvoir son activité et ses produits : les espaces professionnels où il peut exercer, les supports de communication qu’il peut utiliser pour véhiculer un message et les objets publicitaires qu’il peut utiliser.
Enfin, toujours dans cette section design, l’apprenant sera initié au monde de l’objet environnant son savoir : le mobilier, les accessoires professionnels et le conditionnement de produits. Il étudiera les objets sous toutes leurs coutures : dans leur forme, dans leur fonction, dans leur structure ainsi que dans leur valeur de perception dans l’esprit du client. La notion d’ergonomie sera également étudiée étant donner qu’elle est primordiale dans le secteur d’activité, tant pour le client que pour l’esthéticien(ne), pour le client d’abord parce que le bien-être est un service à part entière durant le service esthétique à proprement parler, et pour l’esthéticien(ne) ensuite, afin d’offrir une qualité de service optimale en étant à l’aise avec ses outils et son environnement.

La gestion de projet

La maîtrise des techniques intrinsèques de l’art de l’esthétique est importante, certes, mais pour être pérenne, un projet doit être étudié en profondeur : dans son environnement économique, social et marketing. L’apprenant sera donc initié à la notion d’environnement de projet pour identifier sa faisabilité d’une part et sa rentabilité ensuite.

Dans un premier temps, il analysera les opportunités qui se présentent sur le marché via une étude de marché et une analyse de la demande. Ensuite avec la maîtrise de la notion de cahier des charges, il apprendra à élaborer un projet en fonction de celui-ci via une analyse de la demande et des recherches plastiques (utilisant les outils appris auparavant, c’est-à-dire les croquis, les maquettes, la photographie…). Il analysera l’environnement dans lequel le projet devra évoluer et fera des propositions en fonction de ces contraintes et opportunités de son environnement. A terme, il fera un choix parmi ses différentes propositions et justifiera ce choix grâce à son analyse de l’opportunité la mieux adaptée au marché.

 

Programme de cours de connaissance du milieu professionnel

Le programme de cours de connaissance du milieu professionnel comprend six thèmes essentiels

I Connaissance de l’entreprise
II Outils de gestion
III Agencement des espaces professionnels (esthétique et parfumerie)
IV Hygiène en milieu professionnel
V Législation professionnelle en vigueur et son actualisation pour l’exercice de la profession
VI Culture professionnelle

Le premier thème est la connaissance de l’entreprise.

Tout d’abord, il s’agit de bien comprendre le fonctionnement de l’entreprise, c’est-à-dire de savoir quelles sont les différentes formes juridiques et commerciales existantes (entreprise individuelle et sociétaire, ainsi que les caractéristiques précises des diverses formes de commerce).
On étudiera ensuite les régimes d’imposition particuliers auxquels elles sont soumises.
Le programme porte aussi sur les démarches administratives à faire pour s’installer soi-même, que ce soit en tant qu »artisan ou commerçant, et sur l’organigramme de l’entreprise afin de savoir s’y situer.

Enfin, on étudiera les obligations des entreprises par rapport aux différents organismes de contrôle que sont l’URSAFF, les centre des impôts, l’inspection du travail, les DGCCRF, DDCCRF et AFSSAPS. On approfondira de même les obligations du chef d’entreprise à propos des multiples assurances obligatoires :responsabilité civile, responsabilité des biens,responsabilité des locaux. On saura alors indiquer leur rôle spécifique et comprendre les contrats afin de savoir quels sont les risques couverts et les garanties.

En outre, on traitera des documents qui doivent obligatoirement être mis à la disposition des organismes de contrôle et du personnel, tels que les registres (registre du personnel, registre de sécurité, registre d’évaluation des risques, registre des délégués du personnel), les attestations ainsi que les documents concernant l’emploi de personnel, comme la déclaration unique d’embauche, les types de contrats de travail, les conventions collectives, le règlement intérieur, le planning des activités. On examinera aussi la réglementation concernant l’affichage des prix.
A l’issue de ce programme, on doit être capable d’énumérer les différents documents et de justifier leur rôle au sein de l’entreprise.

Le deuxième thème comprend les outils de gestion qui sont essentiels au bon fonctionnement de l’entreprise.

Il s’agit d »une part de savoir lire, comprendre et utiliser les documents appropriés pour les fournisseurs (en particulier les bons de commande, les bons de livraison, les factures, les bons de retour). Il s’agit d »autre part en interne de savoir remplir et utiliser correctement les fiches d’inventaire, de se servir des différents logiciels (pour la gestion financière, la gestion du personnel de l’entreprise, des produits, de la clientèle), et enfin comprendre et éditer un planning.

Le troisième thème est centré sur l’agencement des espaces professionnels, qui se décomposent en esthétique et parfumerie.

Dans un premier temps, il est essentiel de pouvoir ‘énumérer les différents espaces qui sont :l’accueil, l’espace détente, l’espace de vente, les cabines de soins esthétiques, les diverses zones de stockage, les sanitaires, et enfin le local du personnel. A partir de ces acquis il faudra être capable de commenter un agencement à partir d’exemples, et d’expliquer en quoi il est pertinent ou non.
Ensuite c’est l’équipement mobilier et matériel qui sera étudié, dans le but de savoir quels sont les équipements essentiels et comment il faut l’agencer de la meilleure manière.
Finalement, on abordera les nombreux facteurs d’ambiance, pour comprendre comment les ambiances visuelles, olfactives et sonores agissent et influencent les clients. On sera ainsi capable de reconnaître leur rôle et d’argumenter des choix précis à partir d’exemples concrets. Les facteurs de confort (que ce soit les matériaux, le linge, les boissons chaudes et rafraîchissements que l’on peut offrir, etc.) seront étudiés de la même manière.

Le quatrième point concerne l’hygiène professionnelle et est fondamental.

En effet, il faut tout d’abord prendre connaissance des risques de contamination possibles, aussi bien pour le client que pour le professionnel. On s’appuiera pour ce faire sur les textes légaux (notamment le règlement sanitaire en vigueur) afin d’être capable d’énoncer les risques et d’être averti des principes d’hygiène générale à appliquer.

Ensuite on apprendra comment traiter les contaminations, en particulier par la stérilisation à froid qui est une des spécificités du métier.

Enfin ce sont les bons gestes d’hygiène, à tous les niveaux et à chaque acte, qui seront approfondis. A partir de ce programme, il faudra être en mesure de décrire et de justifier toutes les opérations de décontamination, de désinfection qui sont liées à l’usage des matériels (les appareils, les instruments, les accessoires) en sachant suivre des protocoles méticuleux. Il en sera de même quant à l’hygiène du linge et des locaux, puisqu’il faudra être capable d’énoncer et de justifier le protocole d’entretien du linge utilisé lors de la pratique professionnelle, et le nettoyage des multiples espaces. On acquerra une solide connaissance des divers produits d’entretien et produits de désinfection afin d’être autonome dans ces tâches tout en respectant les normes légales.

Le cinquième point comprend la législation professionnelle, c’est-à-dire les différents textes de lois qui régissent la profession.

Le programme aborde les lois qui réglementent le commerce et l’artisanat et les qualifications professionnelles requises pour exercer la profession d’esthéticienne. On détaillera les textes qui concernent les actes autorisés ou non à pratiquer par le professionnel, la réglementation à propos des appareils de bronzage et les UV. Enfin l’évaluation des risques professionnels et sanitaires sera approfondie en regard du Code du travail. En somme cette partie est purement légale et traite de tous les aspects réglementaires et légaux régissant la profession, aussi bien pour les obligations et interdictions du métier.

Le dernier thème est plus général et s’intitule « culture professionnelle », il porte sur les acteurs du secteur de la parfumerie et cosmétique.

Dans un premier temps, seront abordés le rôle des fournisseurs, et des délégués commerciaux et technico-commerciaux, afin de savoir les différencier et de connaître leur domaine de compétence. Dans un second temps, on s’intéressera aux animateurs et formateurs qui sont susceptibles d’intervenir dans l’entreprise, et pour cela il faudra acquérir une connaissance à propos des grands groupes industriels cosmétiques et de parfumerie ainsi que des principales entreprises qui les composent.

On doit être capable de différencier et nommer les distributeurs de marques de parfumerie sélectives et les marques de cabine. Enfin, on approfondira la culture professionnelle par une connaissance des principaux magazines et événements professionnels (salons, rencontres, etc).

.

Programme de cours de biologie

Les candidats ou candidates au CAP esthétique devront avoir des connaissances approfondies en biologie. Selon le référentiel de l’Éducation Nationale, voici ce qu’il faut savoir.

Les bases d’étude du corps humain

Il faut avoir des connaissances au niveau de l’organisation du corps : organe, système, tissu et cellules. Il est important de savoir définir chacune des structures et leur évolution. Les constituants de la matière vivante sont l’eau, qui permet de savoir quel est la teneur en eau dans un organisme humain et de mieux comprendre son rôle (il faut aussi comprendre le système de déperdition de l’eau chaque jour) ; puis les éléments minéraux, tels que les oligo-éléments et le calcium présents dans le corps. Il faut savoir citer tous les oligo-éléments et expliquer leur rôle. Les substances sont les lipides, glucides et protéines. Il faut expliquer à quoi servent ces substances et les différentes sources alimentaires pour chacune d’entre elles.

Le mieux est de faire un schéma explicatif.

a- La cellule : la cellule est au programme. Il faudra acquérir un certain nombre de connaissances au niveau de la diversité cellulaire et comprendre son organisation : noyau, membrane plasmique, cytosol, et structures cellulaires telles que les ribosomes et mitochondries
b- Les tissus : on peut retrouver quatre variétés différentes de tissu : les épithélia de revêtement, les épithélia glandulaires, les glandes, ainsi que les tissus conjonctifs.

L’anatomie appliquée

Il faut avoir une topographie complète de l’ensemble du corps humain. Cela passe par une énumération de toutes les parties du corps. Il faudra savoir indiquer les régions du cou et de la tête, nommer tous les organes et avoir une connaissance poussée du squelette. Pour ce qui est du squelette, il faudra attacher une attention particulière au squelette axial avec le thorax, la colonne vertébrale et la tête. Le squelette de la tête fera l’objet d’une étude spéciale, avec les maxillaires, les pariétaux, l’occipital et les zygomatiques.

Avec l’étude du squelette appendiculaire, le candidat pourra mieux comprendre le rôle des membres supérieurs et inférieurs qui sont rattachés au squelette. Avec les cours d’anatomie du cou, des muscles de la tête et du décolleté, d’autres parties du corps seront approfondies. Parmi les muscles de la tête, on peut retrouver le temporal, l’orbiculaire de l’œil, la transverse du nez, le grand zygomatique et bien d’autres choses encore. Il faudra savoir nommer et situer tous les muscles tels que le trapèze ou le grand pectoral.

Présentation de la régulation et des systèmes différents de la vie végétative

Ces systèmes jouent tous un rôle :
1- les systèmes nerveux : l’encéphale, le cervelet, le tronc cérébral
2- le système endocrinien : le rôle des glandes endocrines et des hormones sexuelles, notamment les oestrogènes durant certaines étapes de la vie humaine.

Le système tégumentaire

Le système tégumentaire comprend le derme, l’épiderme et les annexes cutanées telles que l’appareil unguéal, l’appareil pilo-sébacé et l’appareil sudoripare.

1- L’épiderme : il faut comprendre à quoi servent chacune des structures de l’épiderme, savoir préciser les couches de l’épiderme ainsi que leurs caractéristiques. Parmi ces couches, on peut retrouver les mélanocytes, les macrophagocytes intra-épidermiques et les épithélioïdocytes du tact. Il faut avoir une connaissance accrue de l’épithélium épidermique : comprendre le processus de la kératogénèse, la nature de la kératine ainsi que les fonctions typiques de l’épithélium épidermique. Ce programme visera à mieux comprendre le rôle de la vitamine D et sa synthèse, de la couche cornée qui assure une barrière contre toutes les agressions extérieures. Enfin, il faudra comprendre la physiologie du mélanocyte, avec l’étude de la mélanogénèse, des mélamines qui déterminent la couleur de la peau et des eumélanines qui permettent de lutter contre les rayonnements du soleil.

2- Le derme
L’étude du derme impliquera d’avoir des connaissances plus approfondies au niveau de la jonction dermo-épidermique : la jonction dermo-épidermique, la lame basale et les fonctions de chacun. Au niveau du derme, il faudra faire la distinction entre le derme réticulaire et le derme papillaire. Il faudra connaître les différents constituants et rôles du derme.

3- L’hypoderme et les tissus adipeux
Il faudra savoir situer les tissus adipeux et indiquer leur nature. Le pannicule adipeux est réparti de manière différente selon le sexe de la personne. Il faudra par exemple savoir décrire avec précision le pannicule adipeux sur le corps de la femme, avec la répartition gynoïde et la répartition androïde pour l’homme. La description de l’hypoderme et son rôle dans l’organisme sont des points à approfondir, afin de mieux cerner comment fonctionne l’équilibre énergétique du corps humain.

4- La vascularisation cutanée
La circulation sanguine est au cœur de l’étude, avec la description de cette circulation, la visualisation de tous les vaisseaux sanguins, la vascularisation les plexus vasculaires, sans oublier les capillaires. La vascularisation cutanée joue un rôle crucial au niveau de la peau et des structures. Il en est de même pour la circulation lymphatique.

5- La fonction sensorielle et l’innervation cutanée
Il faut savoir indiquer quels sont les récepteurs cutanés sensoriels et leur présence sur la peau. Le sens du toucher et l’information sensoriel sont au cœur de cette étude.

6- Les annexes cutanées avec les différentes annexes
a- L’appareil pilo-sébacé : il faut comprendre et situer les structures de cet appareil au moyen d’un schéma qui sera fourni. Le poil et le follicule pileux et le poil font partie de la structure annexe de la peau. Il faut comprendre la coupe d’un poil ainsi que le processus de la kératogénèse. Cette étude permettra de mieux cerner la couleur des poils de chacun et leur physiologie. Avec l’étude du cycle pilaire et de ses trois phases, le candidat pourra indiquer les phases de pousse du poil, son rôle et sa localisation.

b- La glande sébacée : la glande sébacée joue un rôle important au niveau de la peau. Cette étude permettra de comprendre son importance, notamment au niveau des quantités dans le corps. Avec la glande sébacée, il sera possible de faire l’étude du sébum, sa nature profonde, sa composition, sa nature et son rôle. Les androgènes sont au cœur de la production du sébum. Le sébum assure un rôle important pour l’acidité au niveau du pH de la peau et de la surface cutanée.

c- La glande sudoripare apocrine : il faut savoir situer les différentes glandes, savoir quelles glandes en font partie et comprendre leurs rôles, notamment au niveau de l’odeur de la peau de chacun. L’odeur spécifique vient de ces glandes. Avec le muscle pilo-moteur, la personne peut lutter contre le froid. Il faut savoir le situer et comprendre son fonctionnement.

d- L’appareil sudoripare eccrine : il faut indiquer comment sont distribuées les différentes glandes sudoripares au niveau de la peau. Cette étude permet de savoir situer et de connaître la morphologie de cette glande. Au niveau de la physiologie, l’étude de cette glande permettra de comprendre le système de sudation, qui est intimement lié au système nerveux. Il sera possible de connaître la composition de la sueur de chaque personne, mais aussi son rôle. La sueur joue un rôle crucial, lors de l’élimination de toute chaleur importante et excédentaire.

e- L’appareil unguéal : avec l’étude de cet appareil, le candidat pourra mieux comprendre la composition d’un doigt, que ce soit au niveau de l’ongle, de la lunule, des cuticules ou de la zone rosée, sans oublier le repli sus-unguéal. Une coupe de l’appareil unguéal permettra d’approfondir des thèmes tels que la matrice, la racine et le lit de l’ongle. Il faudra notamment comprendre le système de croissances de chaque ongle ainsi que la différence de pousse entre les poils et les ongles. Les ongles jouent un rôle important pour protéger les extrémités. Il faudra préciser ce rôle et savoir l’expliquer.

7- Le film hydro-lipidique et les différents types de peau
Étudier le rôle du film hydro-lipidique permet de connaître les différents constituants de la surface de la peau, le pH moyen de la surface de la peau et sa présence. La présence d’une flore microbienne est normale. Il faudra expliquer le rôle du pH qui contribue au bon développement de toutes les cellules et de cette flore.

1- Il existe différents types de peau. Cette différence s’explique par divers facteurs : le taux de sébum, le sexe de la personne, le taux d’hydratation, la desquamation et ses troubles, ainsi que le niveau de pigmentation.

2- La sécrétion sébacée et ses modifications : cela permet d’indiquer les différences entre chaque type de peau, les caractéristiques, les signes tactiles ou visuels, et facteurs aggravants. Pour les peaux mixtes ou les peaux alipidiques, ce ne sera pas la même chose.

3- L’hydratation et ses modifications : cette étude portera sur les peaux déshydratées, les troubles liés à la desquamation, les peaux sèches, les peaux rêches ou les peaux sensibles. Tous ces points seront abordés afin de mieux comprendre le taux d’hydratation de chacune des peaux.

8- Le vieillissement cutané

De nombreux facteurs entrent dans le cadre du vieillissement cutané, qu’il soit parfaitement naturel ou s’il s’agit d’un vieillissement actinique. Il faudra être en mesure d’indiquer tous ces facteurs qui accélèrent le vieillissement de la peau. Le soleil joue un rôle déterminant et il faudra le préciser, mais aussi expliquer pourquoi. Indiquer les signes de vieillissement c’est aussi expliquer les caractéristiques tactiles et visuelles au niveau de la peau. Il faudra notamment expliquer les étapes du vieillissement et ses effets sur les phanères.

9- Les effets du soleil : les effets biologiques

Ce programme permet de sensibiliser les personnes aux effets du soleil, mais aussi à l’utilisation des appareils à UV pour bronzer de manière artificielle. Cette étude est là pour mettre en relief le fonctionnement du rayonnement solaire, selon l’arrêté du 10 septembre 1997 ; les phototypes, selon l’arrêté du 10 septembre 1997 ; et les effets du soleil sur les peaux trop claires. On mesurera les effets immédiats, mais aussi les effets à long terme, les effets retardés et les effets accidentels. L’étude de ce programme permet de bien mesurer les conséquences d’une exposition trop prolongée sur les peaux sensibles et claires. Cela porte uniquement sur les peaux claires, car elles encourent des risques majeurs par rapport aux autres types de peaux.

10- La dermatologie appliquée

Cette étude permet de mettre en valeur les différentes maladies de peau. La plupart des maladies de peau sont liées à des lésions élémentaires. Il est donc important de sensibiliser le candidat au CAP esthétique sur les méthodes à suivre en cas d’anomalies de peau. Il faudra en outre conseiller de consulter un médecin ou un dermatologue.

Cette étude permet de savoir définir ce qu’est une « lésion élémentaire » selon les termes dermatologiques. Pour chaque dermatose, il faudra attacher une attention particulière aux signes cutanés visibles, connaître les facteurs aggravants ou déclenchants, et déterminer les localisations. Comprendre les dermatoses, c’est aussi appréhender les causes et les conduites à tenir lors de soins esthétiques.

1- Les macules : il faudra avoir une connaissance des variétés de macules qui sont au nombre de deux, les macules rouges et les dyschromies.
2- Les papules : il faut savoir les définir et décrire des cas de dermatoses, qui peuvent être la cause de lucite estivale ou de verrues planes.
3- Les vésicules : cela permettra de comprendre la cause de l’eczéma de contact et de l’herpès.
4- Les pustules : on peut retrouver dans ce groupe l’impétigo et les folliculites. Il faut savoir les décrire et les expliquer.
5- Les squames telles que les anomalies liées au psoriasis par exemple doivent être étudiés de près.
6- Les tumeurs cutanées : parmi les tumeurs bénignes, on peut retrouver les chéloïdes et les grains de beauté, qui doivent faire l’objet d’une attention constante. Parmi les tumeurs cancéreuses, il y a les mélanomes et les épithéliomas. Il est important d’évoquer ce type de cancer au cours de l’étude.

Les autres affections des annexes de la peau

Il peut y avoir des affections au niveau du système pileux, avec les alopécies ou l’hypertrichose. Les diverses affections de la peau doivent être abordées et connues, notamment l’’acné juvénile, l’’hyperhydrose palmo-plantaire, la calvitie de l’homme ou la pelade par exemple.

Enfin, les anomalies et les diverses affections de l’ongle sont aussi au programme. Il faudra savoir à quoi correspondent un ongle hippocratique, des hyperstriations longitudinales, une onycholyse, une onychogryphose ou une leuconychie.

Programme de cours vente des produits et des prestations de services

La vente des produits et des prestations de services

Ce module va être développé en cinq phases, allant de l’approche commerciale des produits aux opérations administratives.
Il va donc permettre d’acquérir différentes connaissances.

 

Dans un premier temps, nous développerons l’approche commerciale des produits, avec:

– L’identification des différents produits qui peuvent être proposés
Vous découvrirez les marques, les gammes, les lignes, les assortiments, conditionnements ainsi que les labels.
Il s’agira ici de connaitre la définition de chaque mot, et d’identifier un produit, à partir d’un étiquetage et/ ou d’un document technique .

– Les différentes stratégies de distribution
Vous détaillerez les différentes modes de distribution possibles, soit la distribution sélective, non sélective, et/ ou exclusive.
– Les différents circuits de distribution
Ces différents circuits sont notamment la grande diffusion, la pharmacie, la parapharmacie, la vente directe et/ ou la diffusion sélective.
L’objectif sera ici, de connaitre les différentes caractéristiques de ces circuits.
– Les différents canaux de distribution
Les différents canaux de distribution vont être détaillés, notamment les canaux courts, ultra courts et/ ou longs.
Chaque canal sera défini.
– Les différents intervenants du marché d’un produit
Les rôles des différents intervenants seront détaillés, dont les fabricants, grossistes, distributeurs, etc.

– L’image de marque d’un produit
Il sera détaillé ici ce qu’est une image de marque, et les critères qui la constituent.
– Le prix de vente d’un produit
Il s’agit ici de définir les différents éléments à prendre en compte pour déterminer un prix de vente, soit le coût d’achat, la TVA, le coefficient multiplicateur, la marge ainsi que le prix de revient.
– La règlementation relative à la publicité, mais aussi à la vente des produits
Il s’agit ici d’énoncer les activités pour lesquelles la publicité est réglementée et soumise au Code de la santé publique, au Code de commerce, mais aussi au Code de la consommation.
Le but étant à terme, que la future esthéticienne sache travailler, en respectant les lois que nul n’est censé ignorer.

 

La présentation des produits va elle, être abordée dans un second temps, avec:

 

– Les différents types d’espaces de vente appliqués à l’esthétique
Nous développerons ici les différentes caractéristiques des différents espaces de vente existant actuellement, à savoir l’emplacement promotionnel (corner), l’emplacement-boutique (shop in the shop), le stand, la bergerie, etc.

– Les mobiliers et les espaces de présentation
Il sera indiqué ici les principales caractéristiques des différents mobiliers et espaces de présentation. Il sera également indiqué l’intérêt de l’utilisation de chaque type de mobilier et espace de présentation.
– Les techniques de marchandisage
Les différentes règles de marchandisage seront énoncées, ainsi que les différentes manières de présenter des produits comme en pyramide, horizontale, etc.
– Les techniques de mise en place des vitrines, notamment les étalages
Les différents types d’étalage vous seront présentés: étalage de masse, de sélection, de prestige, etc.
– La publicité sur le lieu de vente: PLV, ILV
Les différents types de publicité existants sur les lieux de vente vous seront indiqués.
– L’étiquetage et l’affichage des prix des produits
La réglementation en vigueur concernant l’étiquetage et l’affichage du prix des produits vous sera détaillée, pour que votre travail soit en permanence conforme.

Dans un troisième temps, ce sont les prestations de services qui vous seront présentées, avec notamment:

– Le prix de vente d’une prestation de service
Il vous sera expliqué quels éléments à prendre en compte, pour fixer le prix de vente d’une prestation de services, selon les contraintes légales et économiques, à savoir les charges fixes, les charges salariales, les produits, etc.
– La règlementation concernant la publicité et la vente de prestations de services
Il faut noter qu’il existe des actions ou des termes pour lesquels la publicité est réglementée, et soumise au Code de la santé publique, le Code de la consommation ainsi que le Code du commerce.
– Les différentes prestations de services
Les différentes techniques esthétiques vous seront enseignées.
– L’affichage obligatoire des prestations de services
Nous vous indiquerons la règlementation qui est à connaitre concernant l’affichage des prestations de services que vous proposez dans votre institut, notamment les affichages visibles à l’intérieur, mais aussi depuis l’extérieur.

 

Dans un quatrième temps, vous observerez les différentes techniques de ventes, à travers:

– La communication, à savoir le schéma , les formes de communication (verbale écrite ou orale, non verbale), les techniques de communication (écoute active, reformulation, questionnement), les freins à la communication, l’entretien téléphonique, et enfin la présentation et les savoir-être à la profession.
Ici, les différents schémas de communication vous seront définis (émetteur, récepteur, message, code, effet retour, cadre référent), chacune des formes de communication sera détaillée, l’intérêt de chacune des techniques de communication sera indiquée. Les principaux freins à la communication liés à l’environnement, aux langages, aux attitudes, aux codes socio-culturels seront cités. Les différentes étapes de l’entretien téléphonique vous seront indiquées, ainsi que les éléments constitutifs de la présentation et du savoir-être.
‘ La typologie de la clientèle
Nous identifierons ensemble la clientèle, en indiquant les différents critères à prendre en compte, à savoir l’âge, le sexe, le style de vie, etc.
– L’acte de vente
Dans cet onglet, seront vus l’accueil, la recherche des besoins, la présentation et la démonstration du produit et/ou la prestation de services, l’argumentation du produit et/ou de la prestation de services, la réponse aux objections, la conclusion de la vente, la vente additionnelle, la prise de congé ainsi que la fidélisation de la clientèle. Toutes ces étapes étant nécessaires à la réalisation d’une vente.

 

Dans un dernier temps, nous étudierons finalement les opérations administratives, à travers:

– L’encaissement et les différents modes de paiement possibles
Nous vous indiquerons les démarches à effectuer ainsi que les documents qui sont à remettre au client (facture, note, ticket de caisse, …)
Nous vous décrirons également les diverses vérifications à effectuer lors des paiements. Nous vous décrirons aussi les différents modes de paiement.
– Le carnet de rendez-vous
Nous vous indiquerons les différentes formes possibles de carnets de rendez-vous, ainsi que les éléments qu’il est recommandé d’inscrire dans ce carnet. Il existe notamment les formats papiers ou électroniques.
– Le fichier clients d’un institut de beauté
Nous vous indiquerons les différents types de fichiers clients existants. Nous vous présenterons également l’intérêt que peut présenter l’utilisation d’un fichier clients. Enfin, nous vous énoncerons la règlementation relative aux fichiers informatisés, à savoir dans notre cas, votre fichier clients.